Historique et contexte de création
Au début des années 1970, Renault cherche à s’imposer sur le segment des coupés sportifs abordables, à l’image des Ford Capri ou Opel Manta de l’époque. C’est ainsi qu’en octobre 1971, au Salon de Paris, la firme au losange dévoile deux nouveaux coupés dérivés de la berline R12 : les Renault 15 et Renault 17. Dessinés sous la direction de Gaston Juchet (à qui l’on doit aussi l’Alpine A310), ces deux modèles jumeaux partagent châssis et mécanique avec la R12, tout en arborant une carrosserie entièrement inédite au design fastback original. La Renault 17, plus haut de gamme, se distingue extérieurement de la 15 par sa face avant à quatre phares ronds (contre deux optiques rectangulaires sur la R15) et des grilles de custode latérales qui réduisent la taille des vitres arrière. Dès son lancement, la R17 représente le modèle le plus sportif et luxueux de la gamme Renault, prenant le relais des anciennes Floride/Caravelle et autres R8 Gordini.
En 1973, Renault remporte le championnat du monde des rallyes avec l’Alpine A110. Plutôt que de poursuivre avec l’Alpine, le constructeur décide de préparer une version compétition de la R17 afin de participer à certaines épreuves internationales. Parallèlement, la berline R12 Gordini (version sportive de la R12) tire sa révérence en 1974. Pour combler ce vide, Renault choisit alors de baptiser son coupé sportif “17 Gordini” à partir du millésime 1975, en hommage au sorcier Amédée Gordini – sans aucune modification technique par rapport à la précédente R17 TS. La Renault 17 Gordini restera au catalogue jusqu’en 1977, produite à seulement 3 028 exemplaires (dont 1 138 en version découvrable), ce qui en fait aujourd’hui un modèle assez rare et recherché. En 1979, la carrière des R15/17 prend fin et elles cèdent la place à un nouveau coupé, la Renault Fuego.
En 1973, Renault remporte le championnat du monde des rallyes avec l’Alpine A110. Plutôt que de poursuivre avec l’Alpine, le constructeur décide de préparer une version compétition de la R17 afin de participer à certaines épreuves internationales. Parallèlement, la berline R12 Gordini (version sportive de la R12) tire sa révérence en 1974. Pour combler ce vide, Renault choisit alors de baptiser son coupé sportif “17 Gordini” à partir du millésime 1975, en hommage au sorcier Amédée Gordini – sans aucune modification technique par rapport à la précédente R17 TS. La Renault 17 Gordini restera au catalogue jusqu’en 1977, produite à seulement 3 028 exemplaires (dont 1 138 en version découvrable), ce qui en fait aujourd’hui un modèle assez rare et recherché. En 1979, la carrière des R15/17 prend fin et elles cèdent la place à un nouveau coupé, la Renault Fuego.
Design distinctif et évolutions esthétiques
Le design de la Renault 17 Gordini est marqué par une allure typiquement “seventies”. Son profil effilé de coupé fastback lui donne une silhouette dynamique, avec un long capot et un arrière tronqué. À l’avant, la 17 Gordini affiche quatre phares ronds enchâssés dans une calandre anguleuse, ainsi qu’un pare-chocs dont la partie centrale remonte pour ceinturer la calandre – une signature stylistique des R15/17. À l’arrière, on retrouve un hayon ouvrant sur le coffre (la R17 fait partie des premiers coupés à hayon chez Renault) et, après le restylage de 1976, de nouveaux feux arrière élargis reliés par une bande rouge traversante apparaissent, accompagnés d’un discret béquet intégré sur la malle.
Particularité notable : la Renault 17 pouvait être commandée soit en coupé “normal” (toit plein), soit en version “coupé découvrable”. Cette dernière, assez innovante, offrait une expérience proche du cabriolet : une grande ouverture de toit en toile (commandée électriquement sur certains modèles) coulissait vers l’arrière sur de minces rails latéraux, découvrant une large partie de l’habitacle. Pour l’hiver ou les intempéries, un panneau de toit rigide en plastique pouvait venir se fixer hermétiquement (par quatre vis) afin de refermer l’ouverture. Ce toit ouvrant panoramique sans montant central conférait à la R17 Gordini un charme unique et très en avance sur son temps – Renault la qualifiait d’ailleurs de “coupé-cabriolet” avant l’heure.
À l’intérieur, la 17 Gordini se voulait cossue et sportive. Les premiers millésimes (1971-1975) disposent d’une planche de bord originale avec cadrans ronds individuels à visières anti-reflets, et d’un volant dit “en tulipe”. Après 1976, l’habitacle évolue : le tableau de bord est emprunté à la Renault 30 (avec des compteurs groupés sous une même casquette), et surtout de nouveaux sièges avant “pétale” font leur apparition, avec un appuie-tête intégré au dossier (alors que les premières 17 Gordini avaient des sièges sans appuie-tête). Seule la modeste R15 TL conserve les anciens sièges, signe que la Gordini bénéficie d’un traitement plus moderne. Autre détail exclusif : même après 1976, la R17 Gordini est la seule de la gamme à conserver un volant sport à deux branches ajourées (plus racing), alors que les autres versions adoptent un volant à quatre branches plus classique. L’équipement est riche pour l’époque : compte-tours de série, vitres avant électriques, console centrale avec horloge, pare-brise feuilleté et vitres teintées, sans oublier les jantes sport ajourées spécifiques inspirées des Gordini. Le tout baignait dans une ambiance colorée (sellerie souvent orange, marron ou noire) typiquement années 70.
Particularité notable : la Renault 17 pouvait être commandée soit en coupé “normal” (toit plein), soit en version “coupé découvrable”. Cette dernière, assez innovante, offrait une expérience proche du cabriolet : une grande ouverture de toit en toile (commandée électriquement sur certains modèles) coulissait vers l’arrière sur de minces rails latéraux, découvrant une large partie de l’habitacle. Pour l’hiver ou les intempéries, un panneau de toit rigide en plastique pouvait venir se fixer hermétiquement (par quatre vis) afin de refermer l’ouverture. Ce toit ouvrant panoramique sans montant central conférait à la R17 Gordini un charme unique et très en avance sur son temps – Renault la qualifiait d’ailleurs de “coupé-cabriolet” avant l’heure.
À l’intérieur, la 17 Gordini se voulait cossue et sportive. Les premiers millésimes (1971-1975) disposent d’une planche de bord originale avec cadrans ronds individuels à visières anti-reflets, et d’un volant dit “en tulipe”. Après 1976, l’habitacle évolue : le tableau de bord est emprunté à la Renault 30 (avec des compteurs groupés sous une même casquette), et surtout de nouveaux sièges avant “pétale” font leur apparition, avec un appuie-tête intégré au dossier (alors que les premières 17 Gordini avaient des sièges sans appuie-tête). Seule la modeste R15 TL conserve les anciens sièges, signe que la Gordini bénéficie d’un traitement plus moderne. Autre détail exclusif : même après 1976, la R17 Gordini est la seule de la gamme à conserver un volant sport à deux branches ajourées (plus racing), alors que les autres versions adoptent un volant à quatre branches plus classique. L’équipement est riche pour l’époque : compte-tours de série, vitres avant électriques, console centrale avec horloge, pare-brise feuilleté et vitres teintées, sans oublier les jantes sport ajourées spécifiques inspirées des Gordini. Le tout baignait dans une ambiance colorée (sellerie souvent orange, marron ou noire) typiquement années 70.
Fiche technique
- Moteur : 4 cylindres en ligne “Cléon-Alu”, injection électronique Bosch D-Jetronic
- Cylindrée : 1 565 cm³ (1971-73), puis 1 605 cm³ (1974-77)
- Puissance : 108 ch DIN à 6 000 tr/min
- Couple : environ 135 Nm à 5 500 tr/min
- Transmission : Traction avant, boîte manuelle 5 rapports
- Suspensions : 4 roues indépendantes, barres anti-roulis avant et arrière
- Freins : 4 freins à disque, assistance de freinage
- Vitesse max : env. 180 km/h
- 0 à 100 km/h : 10 à 11 s
- Consommation : env. 10 L/100 km
- Dimensions : 4 255 x 1 630 x 1 320 mm
- Poids : env. 1 050 kg
Sur la route
La R17 Gordini n’était pas une pistarde, mais une GT plaisante au quotidien. Son moteur 1.6 à injection procurait de bonnes reprises et une souplesse agréable, tandis que les suspensions et les freins étaient au-dessus de la moyenne pour l’époque. En conduite sportive, certains lui reprochaient un sous-virage prononcé et une direction lourde. Mais elle brillait par son équilibre et sa polyvalence, capable de passer d’un rallye à une balade en bord de mer avec la même aisance.
Anecdotes et héritage
❗️En 1974, une R17 de rallye remporte le Press-on-Regardless aux USA, devant des voitures plus puissantes.
❗️En Italie, elle fut rebaptisée Renault 177 car le chiffre 17 porte malheur (anagramme de “VIXI”).
❗️Aux USA, elle coûtait aussi cher qu’une Corvette.
❗️Aujourd’hui, c’est une youngtimer de collection, rare et originale, prisée pour son style et son toit découvrable.
❗️En 2024, Renault a présenté un concept électrique hommage à la R17.
❗️En Italie, elle fut rebaptisée Renault 177 car le chiffre 17 porte malheur (anagramme de “VIXI”).
❗️Aux USA, elle coûtait aussi cher qu’une Corvette.
❗️Aujourd’hui, c’est une youngtimer de collection, rare et originale, prisée pour son style et son toit découvrable.
❗️En 2024, Renault a présenté un concept électrique hommage à la R17.
Sources :
Renault 15 & 17 – Wikipedia, Hemmings, Autopolis, Losange Magazine, Renault Archives Techniques, LVA Auto, AutoRetro, articles spécialisés et bases de données techniques.